La filière semences française
- 380 000 ha de multiplication (récolte 2018)
- 18 615 agriculteurs multiplicateurs
- 255 entreprises de production
- 73 entreprises de sélection
- 1er exportateur mondial
- Chiffre d’affaires export : 1,6 milliards d’euros
La filière semences française est une filière très structurée qui est souvent citée comme un modèle d’organisation dans les autres pays producteurs.
L’ensemble des partenaires (agriculteurs multiplicateurs, entreprises semencières, utilisateurs de semences) sont réunis au sein d’une interprofession, le GNIS.
Le GNIS a trois missions principales :
- Réunir les professions entre elles et leur permettre de dialoguer,
- Réaliser le contrôle de la qualité des semences, mission qui est confiée par délégation des Pouvoirs Publics au Service Officiel de Contrôle du GNIS, et assurer à l’agriculture française un approvisionnement régulier en semences de qualité,
- Proposer des activités de service (communication, formation, information…) aux professionnels du secteur.
Le GNIS fonctionne avec 8 sections (céréales et protéagineux, fourragères, potagères et florales, betteraves, mais et sorgho, plants de pomme de terre, lin et chanvre, plantes oléagineuses) une pour chaque espèce ou grand groupe d’espèces. La FNAMS représente les agriculteurs multiplicateurs au sein de 4 sections (céréales et protéagineux, fourragères, potagères et florales, betteraves).
Les entreprises semencières sont organisées au sein de l’UFS. L’Union Française des Semenciers est structurée en sections à l’instar du GNIS (sauf Plants de pomme de terre et fibres) mais compte également un grand nombre de Commissions horizontales traitant des divers sujets communs à l’ensemble des groupes d’espèces.
Les utilisateurs de semences sont également représentés au sein du GNIS au travers de diverses organisations dont la FNSEA.
Par ailleurs, la commercialisation des semences en Europe passe par une étape préalable, l’inscription des variétés au catalogue officiel des variétés de l’un des pays de l’Union. Le catalogue commun (européen) est constitué de la somme des catalogues nationaux. L’inscription a pour objectif de fournir à l’utilisateur de semences des garanties sur la qualité du produit notamment en matière d’identité variétale et de performances agronomiques (résistance à des maladies, caractéristiques agronomiques et technologiques…). En France, l’inscription d’une variété relève d’une décision du Ministère de l’Agriculture publiée au Journal Officiel. Le Ministère s’appuie sur les avis d’un comité consultatif, le Comité Technique Permanent de la Sélection (CTPS), et les résultats des tests d’inscriptions (DHS, VAT) conduites par le GEVES (Groupement d’Etudes des Variétés et des Semences). Ces tests permettent de déterminer si la variété est d’une part Distincte, Homogène et Stable (DHS), d’autre part si elle remplit certains critères de Valeur Agronomique Technologique et Environnementale (cas des plantes de grandes cultures et de la vigne).